Dans une maison vide subsistent un piano, une commode, une légion d'honneur, une mèche de cheveux ainsi qu'une photographie avec un visage patiemment découpé aux ciseaux.
La maîtresse de Lili ne perd pas une occasion pour la reprendre, la punir, l'humilier. Lili en souffre, elle se décourage, se révolte, n'ose pas en parler.
Lorsque Alexandre Obertz débarque chez son oncle Antoine Straub, la stupeur est totale. Il porte le fringant uniforme de la Waffen SS et a déserté sans en mesurer les conséquences.